Ligue 1 2011

Paris gagne finalement 2-1
Mais quel match !!

Au terme d'un match fou, le PSG a battu Lyon à Gerland (1-2 a.p.) en 8ede finale de la Coupe de la Ligue. Mené au score sur un but de Briand(38e), Paris a renversé la situation grâce à Bodmer (86e) et Giuly(101e). Une défaite qui fragilise encore davantage l'entraineur del'OL, Claude Puel.

Ouais , j'ai vu le match aussi , Magnifique !

Effectivement , tres beau match

Mathieu Bodmer a inscrit son premier but pour le PSG en égalisantmercredi face à Lyon (1-2 a.p.), un club qu'il a quitté cet été sur unconstat d'échec. Le Parisien attendait beaucoup de ce retour à Gerland.Décisif, il en a profité pour se relancer après un début de saisondélicat.

Les supporters marseillais pourront se rendre à Paris le 7 novembrepour le match PSG-OM. Le tribunal administratif de Marseille a en effetsuspendu la décision de la LFP du 7 octobre leur interdisant l'accès auParc des Princes pour des raisons de sécurité. Reste à fixer le quotade places

L'OM pourra compter sur ses supporters pour son déplacement au Parcdes Princes, le 7 novembre. Le tribunal administratif de Marseille,saisi en référé, a en effet décidé d'annuler l'interdiction dedéplacement des supporters de l'OM à Paris, décision qui avait étéprise par la commission d'organisation des compétitions de la LFP.Cette dernière ne peut pas revenir sur cette décision. La COC doit doncse réunir demain à 15H00 avec les dirigeants du PSG et de l'OM afin dedéfinir le quota de places allouées aux supporters marseillais. L'OMsouhaite l'application du règlement pour obtenir les 2000 places, selonLa Provence.

Il y a un peu moins d'un mois, la LFP avait ainsimotivé sa mesure d'interdiction, qui devait également viser lessupporters parisiens pour le match OM-PSG, le 20 mars 2011 : "Cettemesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés aupréalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de tousaprès les graves incidents survenus au cours des dernières saisons.Cette décision s'inscrit dans la politique de lutte contre la violencemenée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs."

L’OM peut prendre la tête du championnat samedi en cas de victoirecontre Rennes. Un "match clé" pour Lucho Gonzalez qui estime qu'il est"important d’être premier." Le milieu de terrain argentin revientégalement sur le jeu peu séduisant mais efficace des Marseillais

Auteur d'un seul but depuis son arrivée à l'OM, André-Pierre Gignacn'est pas encore le grand buteur espéré. Recruté cet été pour 16.5millions, l'attaquant fait débat. A Marseille, on assure toutefoisqu'il n'y a pas d'erreur de casting. La venue de Rennes, samedi, estune occasion de le prouver.

Surnommé le "nouveau Eto'o" au Cameroun, Vincent Aboubakar s'est déjàfait un nom à Valenciennes après son triplé contre Boulogne-sur-Mer.

Une réunion à la LFP entendait vendredi toutes les parties pourtrancher la question du déplacement des supporteurs. M. Dassier, àl'issue de son audition, a lancé: "Nous aurons la réponse en fin d'après-midi ou en soirée (vendredi)". Mais une source proche du dossier a expliqué à l'AFP qu'il étaitpossible que la décision soit mise en délibéré et rendue publiqueseulement mardi. Le 7 octobre, la Ligue de football professionnel avaitdécidé de ne pas autoriser de déplacement de supporteurs pour lesmatches Paris SG-Marseille (7 novembre) et Marseille-Paris SG (mi-mars)pour raisons de sécurité. Cette décision avait provoqué un tollé àMarseille.

Saisie par l'OM, la commission d'appel de la LFP ainfirmé mardi cette décision, demandant une nouvelle réunion "avectoutes les parties". Puis jeudi, le tribunal administratif deMarseille, saisi en référé, a suspendu la décision de la LFP du 7octobre. "Lespendules sont remises à zéro. Il me semblait naturel qu'on ait 2000places. C'est important pour les supporteurs qui se sont sentisdiscriminés et un peu maltraités", a expliqué M. Dassier en sortant de son audition.
"Ca a été une réunion brève et courtoise, a poursuivi le dirigeant marseillais. Cettedécision (du 7 octobre) a provoqué à Marseille beaucoupd'incompréhension et de colère. Nous souhaitons que 2000 supporteursmarseillais se retrouvent à Paris et que le "clasico"se réinscrive dans des conditions normales. Il est évident que lasécurité est indispensable à mes yeux et à ceux du PSG". Interrogé parla presse pour savoir si 1000 ou 1500 supporteurs autorisés seraient àses yeux suffisant, M. Dassier a répondu: "Ce sera aux supporteurs de répondre, mais en dessous de 1500 ça posera un problème". Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, est sorti sans faire de commentaire à l'issue de son audition.

Absent depuis deux mois, Rod Fanni effectue son retour ce week-end, àl'occasion du déplacement à Marseille. Le défenseur internationalaimerait que le Stade Rennais profite de ce choc pour justifierpleinement son statut de leader, et faire taire ainsi certainescritiques, infondées selon lui.

Le choc entre Marseille et Rennes,prévu ce soir, a été officiellement reporté. Les pluies torrentiellestombées sur la cité phocéenne rendent la pelouse du Stade Vélodromeimpraticable. La rencontre pourrait être disputée dimanche à 17h00.



Le choc de la 11e journée entre le leader et son dauphin est tombé àl'eau. C'est le cas de le dire. Les pluies torrentielles tombées sur larégion marseillaise en ont décidé ainsi. Le match, prévu à 21h00samedi, a été annulé vers 20H00, l'arbitre la rencontre, FreddyFautrel, constatant que la pelouse du Vélodrome était impraticable.Lors de l'inspection réalisée par l'arbitre, le ballon ne rebondissaitpas. "J'ai pris l'avis de deux entraîneurs et de mes assistants puis j'ai pris ma décision. Les deux parties l'ont acceptée", a-t-il expliqué. "Je juge uniquement la qualité du terrain, s'il est praticable ou pas, et la sécurité des joueurs", a également affirmé l'homme en noir.

Car ce report pourrait poser des problèmes de calendrier, enparticulier pour l'OM qui dispute mercredi un match important en Liguedes Champions à Zilina. Pour le moment, le match doit se jouer dimancheà 17h00. Mais la décision doit être prise à 13h00 sous réserve del'état de la pelouse du Stade Vélodrome. "LaLigue a prévu l'horaire à 17H00. On sera présent à 13H00 pour prendreune décision définitive. L'important est de consulter tous les acteurs,et la sécurité des joueurs", a clarifié M. Fautrel. "Il n'y a pas d'accalmie pour l'instant, on va attendre les prochains bulletins météo", avait-il auparavant déclaré.

"Deschamps souhaiterait jouer dimanche"



Pour dimanche, la météo ne s'annonce pas clémente. Mais les deuxéquipes ont tout intérêt à ce que la rencontre soit jouée rapidement. "C'estla déception car tout le monde était prêt, les Bretons sont là.

Mais leballon ne roule pas, c'est injouable. J'espère que l'on va pouvoirjouer demain (dimanche), mais le bulletin météo n'est pas follementoptimiste. Didier Deschamps souhaiterait jouer demain (dimanche), toutcomme le président Le Lay (Rennes)", a ainsi fait savoir le président de l'OM, Jean-Claude Dassier.

L'entraîneur a confirmé sur OMtv : "Evidemment qu'il vaut mieux le jouer demain (dimanche), c'est le règlement. Quandun match est annulé, il est rejoué le lendemain sauf si notre match deLigue des Champions avait eu lieu mardi." "Pournous, c'est embêtant parce qu'on s'état préparé pour jouer (samedi)soir. Mais on s'adapte. Maintenant, on va manger et dormir en attendantle match", a estimé Fréderic Antonetti. Les Marseillais, eux aussi, sont repartis de ce mettre au vert. "Nous rentrons à la Commanderie au grand regret des joueurs qui avaient prévu certainement autre chose ce soir, a annoncé Deschamps. Cen'est pas que cela me fasse très plaisir mais il y a un match qui estsusceptible d'être joué demain. Je n'ai pas été voir la pelouse mais jefais confiance."

Brest, promu cette saison, est le nouveau leader de la Ligue 1 grâce àsa victoire à domicile sur Saint-Etienne (2-0) samedi lors de la 11ejournée. Lyon s'est difficilement imposé devant Sochaux (2-1) etremonte à la 9e place devant Auxerre, tombeur de Nice (2-0). Lens aaccroché Toulouse (1-1).

Monsieur Fautrel vient de décider de reporter une nouvelle foisMarseille-Rennes, comptant pour la 11e journée de L1 et qui aurait puavoir lieu à 17h ce dimanche. L'arbitre est venu inspecter la pelousedu Stade Vélodrome à 13h et pour lui, elle n'est toujours paspraticable suite aux intempéries

Auteur de seulement trois buts cette saison, Guillaume Hoarau a affichéson malaise au grand jour à Montpellier (1-1), dimanche. Sorti aprèsavoir raté une occasion nette, l'attaquant du PSG est longtemps restéprostré sur le banc. Antoine Kombouaré attend "beaucoup mieux" maisreste confiant.

DD préfère le 1er décembre


Interrogé sur les deux dates proposées pour le report de Marseille-Rennes,Didier Deschamps a avoué préférer le 1er décembre. L'autre date est le8 décembre. Le 1er décembre "n'est pas la meilleure, mais c'est lamoins mauvaise", a commenté l'entraîneur olympien qui attend "l'accorddes Rennais".

J'aimerai trop que ce soit Lille

Le report du match contre Rennes embête Didier Deschamps. L'entraîneur marsellais aurait aimé jouer, samedi.

La Commission des Compétitions a décidé la fermeture des tribunes pour les supporters marseillais lors du match PSG-OM dimanche, lors de la 12e journée, et pour les supporters parisiens lors du match retour à Marseille lors de la 28e journée, à la mi-mars.

Les groupes de supporters marseillais ne lâchent rien. A la suite de la décision de la LFP de fermer la tribune visiteurs des deux matches entre le PSG et l'OM cette saison, ils ont contre-attaqué en déposant une requête. Jean-Claude Dassier craint que certains se rendent à Paris à titre individuel.

Les neuf groupes de supporters de l'OM ont déposé une requête en exécution du jugement rendu jeudi par le tribunal administratif de Marseille suspendant la décision de la LFP de leur interdire l'accès au Parc des Princes pour PSG-OM, a-t-on appris auprès de leur avocat. "On a déposé ce mardi en demandant la fixation d'une astreinte à la Ligue pour qu'ils ouvrent l'espace visiteur" du Parc des Princes, a déclaré Maître Olivier Grimaldi.

Jeudi, le tribunal administratif de Marseille avait suspendu la décision de la LFP du 7 octobre interdisant aux supporters de l'Olympique de Marseille, pour des raisons de sécurité, l'accès au stade parisien pour le match PSG-OM du 7 novembre. Mardi matin, la Commission des compétitions de la Ligue de Football Professionnel a cependant confirmé la fermeture de la tribune visiteurs, tant à l'aller que pour le match retour, programmé à la mi-mars. "La Ligue ne respecte pas les décisions de justice, c'est unique dans les annales. D'habitude, les administrations respectent les décisions, maintenant, la plus grosse crainte, c'est que des supporters isolés se rendent au stade, sans encadrement, ce sera la faute de la LFP, c'est déjà ce qui est en train de se passer", a commenté l'avocat.

Dassier inquiet

Jean-Claude Dassier ne tient pas un autre discours. Le président de l'OM a ainsi mis en garde contre le fait que des supporters marseillais se rendent à Paris "à titre individuel" après le refus de la LFP, espérant que leur "sécurité" sera assurée. "Je pense que la sécurité des supporters aurait été garantie s'ils étaient allés à Paris de manière encadrée. Il y a le risque aujourd'hui de les voir monter chacun de leur côté, à titre individuel. J'espère que leur sécurité, s'ils montent, pourra être assurée. Je fais confiance au ministère de l'Intérieur", a-t-il déclaré devant la presse à Zilina, où les Olympiens disputent la 4e journée de la Ligue des champions.

"J'ai une angoisse, une inquiétude: la sécurité. (...) Je ne sais pas ce qu'il va se passer. Mais aujourd'hui, nos supporteurs sont plus que déçus, ils sont un peu humiliés (...) Ce n'est pas moi qui vais les empêcher de monter, si certains le veulent", a poursuivi le dirigeant marseillais, se disant "un peu inquiet" devant la "rigidité" de la LFP et du ministère de l'Intérieur, qui a poussé à cette mesure. Les groupes de supporters ont indiqué mardi, après le nouveau refus de la COC, que nombre d'entre eux allaient se rendre à Paris à titre individuel. L'OM ne devrait cependant pas interjeter appel de cette décision comme il l'avait fait une première fois. "Je suis un peu las, j'ai l'impression que cela ne sert à rien, que je perds un peu mon temps en allant devant la commission des compétitions, où on a eu le sentiment qu'il s'agissait d'une réunion de pure forme", a expliqué Dassier.

Gaby Heinze n’a pas l’habitude de pratiquer la langue de bois. Le défenseur argentin de l’OM regrette la décision de la Ligue de ne pas permettre aux supporters olympiens de monter à Paris.



GABRIEL HEINZE, comment abordez-vous le clasico de dimanche ?

G.H. : Ce n’est pas MON match. Il y a plein de matches dans la saison. Mais c’est l’un des plus beaux, c’est vrai.

La tribune visiteurs a été fermée aux supporters marseillais. Quel est votre sentiment concernant cette décision ?

G.H. : Ce n’est que l’avis de Gabriel Heinze mais il se passe des choses qui ne me plaisent pas. S’il n’y a pas de supporter, il n’y a pas de spectacle. Le foot, c’est les supporters. Je ne comprends pas cette décision. Les gens qui décident ne sont jamais entrés sur une pelouse et n’ont jamais tapé dans un ballon. Ils ne connaissent rien au foot. Un clasico, c’est plus important pour les supporters que pour les joueurs ! Ce n’est pas un vrai clasico si les supporters ne sont pas là. Ce n’est pas bon pour le foot. Ce n’est pas normal.

Comment rendre ce match plus sûr ?

G.H. : Il faut la sécurité. C’est le plus important. Mais alors pourquoi ne pas le jouer dans l’après-midi ? Si on joue à 21 heures, c’est parce que c’est la télé qui décide. Et ça, tout le monde le sait.

Vous ne pratiquez pas la langue de bois…

G.H. : Mon père m’a éduqué comme ça. Si je ne fais pas ça, de là-haut, il le verra. J’aime la vérité. Je dis toujours ce que je ressens. Je n’ai pas deux discours. Une fois, j’ai dit que je ne reviendrai jamais en France dans un autre club que Paris. Je le pensais. Aujourd’hui, je suis venu à l’OM pour des tas de raisons.

Comment jugez-vous le parcours du PSG cette saison ?

G.H. : Le PSG est différent de l’an dernier. Paris montre maintenant de belles choses. C’est bon pour le football français. Cela me fait plaisir mais ce qui m’intéresse c’est ce que fait l’OM.

Que retenez-vous de vos années parisiennes ?

G.H. : Pendant trois ans, le PSG m’a beaucoup apporté. Cela me fait plaisir de retourner au Parc. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun contact avec le PSG.

Cette rencontre oppose deux équipes en forme. A quel genre de match vous attendez-vous ?

G.H. : Ce sera un match engagé. Paris va vouloir battre le champion. Et nous, on a besoin des trois points. Ce match sera très dur.

Quel accueil va vous réserver le Parc des Princes ?

G.H. : Je ne sais pas ce qu’il va se passer. L’an dernier, j’étais mal… triste. J’ai vu tant de choses… Mais je suis tranquille par rapport à ce que j’ai fait dans ma vie. Peut-être que ça me donne encore plus de force. De toute façon, pire ce n’est pas possible.

L’OM a fait le plein de confiance contre Zilina ?

G.H. : Il y a quinze jours, vous (les médias) disiez que c’était la catastrophe à l’OM. Aujourd’hui, on n’est pas devenu la meilleure équipe d’Europe. On travaille toujours pareil. Le bilan se fait à la fin de la saison. Mais c’est sûr que c’est mieux de gagner 7-0 en Ligue des champions. On était obligé de gagner pour espérer se qualifier. A l’aller, Zilina jouait très bas et nous laissait peu d’espaces. Au retour, ils ont voulu attaquer avec cinq joueurs offensifs. Ce n’est parce qu’on a fait 45 minutes à Lille et 90 minutes à Zilina que l’OM est redevenu celui de février. Je ne veux pas comparer. Il reste encore beaucoup de travail. Et puis, un clasico c’est vraiment différent. Ce n'est pas parce qu'on gagne en coupe d'Europe qu'on a plus de possibilités de gagner ce match particulier.

Allez-vous continuer votre carrière à l’issue de cette saison ?

G.H. : J’espère profiter un jour d’autre chose. Mais mon caractère me dit que c’est impossible. Je vais essayer de ne pas avoir tout le temps cette pression que je m’impose. Je viens 1h30 avant l’entraînement. Depuis le début de ma carrière, entre le club et la sélection, j’ai souvent été à droite ou à gauche. J’ai envie de profiter de ma famille. Peut-être en fin de saison…

Vous ne pourriez pas évoluer au Qatar ?

G.H. : Pourquoi pas ? Aujourd’hui, je sais que c’est impossible. Je suis à Marseille. Mais je n’ai plus 20 ans. A 33 ans, je peux penser à autre chose. Dans le foot, certaines choses me font mal. Mais c’est moi, personnellement. Je suis un peu spécial. Je suis un ancien. Je vois des choses que je ne comprends pas. Je ne veux pas tout expliquer. Il faudrait des heures. Avec l’âge, on supporte moins de choses.

Alors que leur duo est inefficace depuis le début de la saison, Guillaume Hoarau et Mevlut Erding devraient débuter PSG-Marseille dimanche (21h00). L'absence de concurrence a poussé Mateja Kezman à partir. Ludovic Giuly offre une alternative, mais Paris a trop misé sur eux pour se déjuger.

PSG-OM, "tout sauf du foot"

L'Equipe magazine a réuni David Ginola et Eric Di Meco à la veille du match entre le PSG et Marseille. Deux joueurs et deux hommes différents qui évoquent dans la bonne humeur leurs souvenirs des rencontres entre les deux rivaux. Aucune révélation choc mais des phrases très, très croustillantes. Et surtout, la sensation pour les deux quadras que la rivalité est moins forte aujourd'hui, notamment entre les joueurs.



LES ORIGINES

Pour David Ginola, le clasico, c'est "une invention des supporters". Des supporters qui auraient créé une "tension", reprise ensuite par "les journalistes et les dirigeants". Pour Eric Di Meco qui se souvient de PSG-Marseille "gentillets" dans les années 80, l'arrivée de Canal Plus en 1991 est le déclencheur. "Les matchs sont devenus plus tendus, raconte-t-il. Canal devait avoir besoin de durcir le débat, pour faire monter la sauce. La concurrence avec Bordeaux ayant disparu, Canal avait intérêt à créer un buzz pour relancer l'intérêt du championnat". Bernard Tapie a joué un rôle prépondérant aussi selon Di Meco. "C'était devenu naturel. Réussir à Marseille et surtout contre Paris, c'était ce qui le faisait bander. On savait que quand on découpait du Parisien, on lui faisait plaisir".

LES "MATCHS BOUCHERIE"

Entre 1992 et 1994, les PSG-OM ont atteint un paroxysme certain en termes de rivalité. Petites phrases assassines avant et après les matchs, coups bas à la limite de la violence pendant. Les deux joueurs se rappellent. "Moi, mon rôle, c'était de casser les jambes de Ginola. C'était la Belle et la Bête", reconnaît Di Meco qui reproche à l'ancien Parisien d'avoir constamment allumé des mèches dans la presse. L'hostilité était de rigueur. "Si on avait mesuré la tension dans le tunnel, on aurait pu craindre une explosion", lance Ginola. "On ne disait pas bonjour, c'était comme dans un combat de boxe, on parlait entre coéquipiers en disant: ce soir on les crève", confirme Di Meco. Les attentats dès les premières minutes du match étaient de rigueur. "C'était tout sauf du foot. Il ne fallait pas mettre les enfants devant la télé, c'était pire qu'un film d'horreur", ajoute l'ancien Marseillais.

LA PASSION EN MOINS?

Pour Di Meco et Ginola, quelque chose s'est cassé. Les PSG-OM n'ont plus la même saveur. "Il n'y a plus le même intérêt, reconnait Ginola. A l'époque, la loi Bosman n'existait pas et nous n'étions pratiquement que des Français, les trois quarts de l'équipe de France sur le même terrain. Di Meco contre moi, l'équipe nationale coupée en deux... C'était toute la France qui vibrait pour un camp ou pour l'autre. Aujourd'hui, on n'a presque que des étrangers dans les deux équipes, des étrangers à cette histoire, cette rivalité. C'est Margarita Louis-Dreyfus contre Colony Capital." Une baisse de l'engouement que constate également Eric Di Meco. Il la regrette presque. "Aujourd'hui, ils s'embrassent dans le tunnel. S'il y avait encore autant d'animosité sur le terrain, je ne sais pas si ça ne calmerait pas les tribunes..."

Rapidement mené au score, Lyon est parvenu à ramener un point de Rennes (1-1) lors de la 12e journée de Ligue 1. L'OL reste toutefois bloqué à la 10e place tandis que les Bretons, provisoirement deuxièmes, manquent l'occasion de reprendre la tête du championnat. Dimanche, l'OM pourrait en profiter.