Les grands joueurs qui ont fait l'histoire de la NBA

Les grands joueurs qui ont fait l'histoire de la NBA

Il y a 60 ans jours pour jour : Earl Lloyd


Son nom ne vous dit évidemment rien. Il y a 60 ans jour pour jour,le 31 octobre 1950, Earl Lloyd devenait le premier Noir à jouer dans unmatch de saison régulière en NBA.La rencontre opposait les Washington Capitols, une équipe coachéepar Red Auerbach de 1946 à 1949, aux Rochester Royals (futur Kings).Elle eut lieu à Rochester. Lloyd (1,96 m pour 102 kg) jouait ailierpour les Capitols. La Ligue n’avait que 4 ans d’existence et elle neressemblait évidemment pas à ce qu’elle est aujourd’hui. Lloyd,surnommé « The Big cat » (Le grand chat), allait faire tomber unebarrière très symbolique.

<blockquote>« J’imagine que les gens s’attendaient à voir débarquerdes membres du Ku Klux Klan avec leurs cordes et leurs robes. Ce n’estpas arrivé. A ma sortie de la fac, je devais montrer à tout le mondeque les gars de ma Conférence étaient aptes à évoluer en NBA, passeulement moi. »
</blockquote>
Au cours de cette saison 1950-51, trois autres joueursafro-américains foulèrent les parquets de la NBA : Hank DeZonie,Nathaniel Clifton (New York Knicks) et Chuck Cooper (Boston Celtics).Lloyd fut le premier en action. Cooper l’imita dès le lendemain.Cliftonquatre jours après. En décembre, DeZonie s’engagea avec lesTri-Cities Blackhawks.

Champion NBA en 1955

Earl Lloyd a aujourd’hui 82 ans. Il a été distingué par le Hall ofFame en 2003 en tant que pionnier de la lutte contre la ségrégationraciale. Sorti de West Virginia State College, une fac avec uniquementdes étudiants noirs, et retenu au neuvième tour (107e choix) de ladraft 1950 par les Capitols, il passa une décennie dans la Ligue :quelques semaines à Washington, six saisons à Syracuse et deux àDetroit. Il fut champion NBA en 1955 avec les Syracuse Nationals (4-3contre Fort Wayne en Finales). Il s’essaya également au coaching àDetroit (1971-72) avant de bosser comme scout pendant cinq ans.

Son aventure chez les Capitols s’interrompit après 7 matches. Coupéen janvier 1951, il s’engagea à l’armée avant d’être récupéré par lesNationals. C’est chez eux qu’il signa sa meilleure saison dans laLigue, en 1954-55 (10.2 pts, 7.7 rbds). « The Big cat » devint, avecJim Tucker, le premier Afro-Américain évoluant dans une équipechampionne NBA.Dans son autobiographie parue en novembre 2009, « Moonfixer : TheBasketball Journey of Earl Lloyd », il racontait n’avoir jamais eu uneconversation digne de ce nom avec un Blanc de son âge avant d’arriverau training camp des Capitols… Son intégration dans l’équipe se déroulanormalement. Bill Sharman, rookie blanc sorti de Southern Carolina et futur Hall of Famer, le prit sous son aile. Chaque jour, il l’emmenaità l’entraînement en voiture puis le raccompagnait. Lloyd trouva enHorace McKinney, originaire du Sud, un entraîneur très compréhensif et attentionné.

On rapporte une anecdote à ce sujet : lors d’undéplacement, un hôtel accepta Lloyd mais refusa qu’il accède aurestaurant. Earl appela le room service pour se faire apporter à mangerdans sa chambre. McKinney refusa qu’il déjeune seul.

<blockquote>« Earl a toujours été quelqu’un de très gentil etd’amical », a déclaré Bill Sharman au quotidien floridien « OrlandoSentinel. « C’était facile de nouer des liens d’amitié avec lui. Iln’avait pas de voiture à l’époque. Aussi, j’étais content de l’emmeneraux practices. Pour moi, la question ne se posait même pas. »</blockquote>
En 1950, Chuck Cooper fut le premier joueur noir drafté par une équipe NBA (douzième choix par Boston).

Les premiers pas de John Wall resteront dans les annales de la NBA.
Depuis le début de la saison, le numéro 1 de la draft 2010 accumuleles performances historiques, au point de voir son nom associé à deslégendes comme Oscar Robertson et Magic Johnson.
Hier soir, le Wizard a réussi son premier triple double en carrière, après seulement six matchs dans la ligue.
A 20 ans et 65 jours, il devient le troisième plus jeune joueur àréussir pareille performance, après Lebron James (20 ans et 20 jours)et Lamar Odom (20 ans et 54 jours).
Mais il est surtout l’un des six joueurs de l’histoire à réussir untriple double dans les six premières rencontres de sa carrière.
Oscar Robertson avait lui réussi le premier de ses 181triples-doubles lors de son premier match, Magic Johnson lui avaitattendu le 5ème match.Pour compléter ce groupe de six, on retrouve Sam Williams, Connie Hawkins et Guy Rodgers.
Il est bon de noter que Wall est le premier à rentrer dans ce club depuis Magic en 1979, soit depuis 31 ans !

Vendredi soir, Kevin Love est entré dans l’histoire de la ligue avec un double-double irréel, 31 pts et surtout 31 rbds !

Mais où se place une telle performance dans l’histoire de la ligue ?

Si l’on excepte les trente premières années de la NBA, dominé par les monstrueuses statistiques de Wilt Chamberlain et Bill Russell, Love possède désormais la huitième meilleure marque.

Sur les 25 dernières années, le classement est dominé par l’ancien Bull et Knick Charles Oakley, avec un match à 35 prises en 1988. Mais le maître incontesté reste Dennis Rodman, qui a atteint 33 fois les 25 rebonds ou plus !

Dans ce classement, on retrouve aussi deux grands rebondeurs/contreurs des années 2000 : Dikembe Mutombo et Ben Wallace.

Pour la petite anecdote, Love a pris plus de rebonds hier soir, que l’équipe d’Oklahoma City dans la rencontre contre Portland (30 rebonds pour les deux équipes, 60 au total).

Voici les 20 meilleures performances aux rebonds depuis la saison 1986-87 :

1. Charles Oakley en 1988 : 35
2. Rony Seikaly en 1993 : 34
3. Dennis Rodman en 1992 : 34
4. Charles Barkley en 1996 : 33
5. Kevin Willis en 1992 : 33
6. Dennis Rodman en 1994 : 32
7. Dennis Rodman en 1992 : 32
8. Kevin Love en 2010 : 31
9. Dikembe Mutombo en 1996 : 31
10. Dennis Rodman en 1992 : 31
11. Kevin Willis en 1991 : 31
12. Dennis Rodman en 1995 : 30
13. Michael Cage en 1988 : 30
14. Dikembe Mutombo en 2001 : 29
15. Dikembe Mutombo en 1999 : 29
16. Dennis Rodman en 1997 : 29
17. Dennis Rodman en 1993 : 29
18. Herb Williams en 1989 : 29
19. Ben Wallace en 2002 : 28
20. Ben Wallace en 2001 : 28

Reconnu comme l’un des meilleurs et plus beaux shooteurs que la NBAait connu, Ray Allen n’est jamais avare lorsqu’il s’agit de conseillerles jeunes basketteurs en herbe qui souhaitent améliorer leur shoot. Dans le Boston Herald, Ray Ray a consenti à partager quelque uns deses petits secrets et, comme vous vous en doutez, il n’y a pas derecette miracle.Néanmoins, quand l’homme aux 2479 paniers à 3-points inscrits encarrière parle, il n’y a qu’une chose à faire, écouter et retenir lemoindre de ses mots.
Comment trouver son shoot ?
La première chose que je dis c’est que vous devez prendre exemple surl’un de vos shoots en match […] Vous devez prendre ce moment, le figeret le regarder attentivement. Ensuite, vous devez vous entraîner àreproduire le même shoot […] C’est ce mouvement que vous chercherez àreproduire à chaque fois.Pas de bon shoot sans un bonne condition
Il a beaucoup de façons de shooter, mais tout est dans les jambes.Donc, premièrement, vous devez vous mettre convenablement en condition.Vous devez vous tenir prêt afin que vos jambes ne soient pas faibleslorsque vous courez sur le terrain.
Vous devez garder le bas de votre corps solide. En particulier sur unesaison de 82 matches. Mais même si vous êtes aux lycée, pour reproduirele même mouvement à chaque fois, vous devez avoir la force de vousélever même lorsque vous êtes fatigués et que vous sortez d’un écran.Répéter le même geste encore et encore
C’est là que la ligne des lancers-francs rentre en jeu. Placez vous surla ligne des lancers et fabriquez vous un geste routinier. Shootez dela même manière à chaque fois de la ligne des lancers. C’est là quevous travaillerez la partie haute de votre corps et votre façon dedéclencher le shoot […] La différence avec un shoot décisif à 6-7mètres, c’est juste de donner un petit coup avec vos mains. C’est lebas de votre corps qui fait le travail.Ne pas prendre de mauvaises habitudes
Demandez à Nate Robinson pourquoi je suis tout le temps derrière lui.Je sais qu’il peut sauter haut mais il se servait trop de ses bras pourshooter. Je lui ai dit d’arrêter ça car il prenait de mauvaiseshabitudes. On récapitule
Donc, vous travaillez de telle sorte à ce que le bas soit toujours prêtà shooter, en vous maintenant en forme, puis vous vous entraînez commesi vous étiez en train de jouer un match.